ADA étend ses services de conseil en investissement à l’Ouzbékistan

21 décembre 2022 Actualités
Sitora Usarova dans sa serre. Copyright: Arnur Credit

Parallèlement à son implication au Kazakhstan, au Kirghizstan et au Tadjikistan, ADA conseille désormais au Luxembourg Microfinance and Development Fund (LMDF) d’investir pour la première fois en Ouzbékistan. 

En conséquence, le LMDF soutiendra l’institution de microfinance (IMF) ouzbèke Renesans avec un montant total de 500 000 d’euros. ADA a suggéré l’organisation Renesans en tant qu’entité d’investissement du LMDF, car celle-ci s’engage à fournir des services de microfinancement abordables aux petites et moyennes entreprises, aux entrepreneurs individuels, aux travailleurs indépendants et aux particuliers ayant besoin de services de microfinance.

La stratégie de développement à long terme de l’organisation est axée sur l’introduction des meilleures pratiques, l’amélioration de la qualité des services, la construction d’une organisation stable et rentable grâce au développement de réseaux régionaux et le renforcement de la prospérité et de la stabilité de l’économie de l’Ouzbékistan.

Au total, Renesans a fourni à plus de 6 300 clients des services de microfinance pour une valeur de plus de 70 milliards d’UZS (sums ouzbeks, soit environ 6 millions d’euros d’actifs totaux). 80 % de l’ensemble des prêts financent des activités génératrices de revenus.

Un nombre croissant d’entreprises financées par les IMF en Asie centrale


ADA a commencé à prospecter de possibles bénéficiaires d’investissements du LMDF en Asie centrale en 2017 et n’a cessé depuis d’étendre ses activités dans cette région dynamique. L’Asie centrale est une région attrayante pour les investisseurs, car elle est riche en matières premières et bénéficie d’une stabilité sociale et économique relativement importante. Dans le même temps, les gouvernements locaux explorent les moyens de diversifier l’économie en délaissant les industries lourdes traditionnelles au profit de solutions plus écologiques telles que l’hydroélectricité. Ils tentent également d’attirer davantage d’investissements en provenance d’Europe. 

La région d’Asie centrale est également particulièrement attrayante pour les investisseurs à impact, car la qualité de vie de la population reste relativement faible malgré l’abondance des ressources naturelles et la solidité du secteur agricole.

« Au cours des cinq dernières années, nous avons régulièrement augmenté nos activités d’investissement en Asie centrale. Malgré des économies relativement prospères et à revenu moyen, une grande partie de la population reste sous-bancarisée. En plus des décaissements de prêts du LMDF, ADA fournit régulièrement une assistance technique aux IMF locales pour optimiser leur gestion interne, développer de nouveaux produits et accroître la protection des clients. » 

Btissam Derdari, gestionnaire d’investissement ADA

Les programmes d’assistance technique d’ADA visent à renforcer la structure institutionnelle, à numériser les services, à améliorer la gestion des risques et à mettre à jour le plan d’affaires des IMF. D’autres projets mis en œuvre par ADA ces dernières années en Asie centrale ont aidé les IMF à obtenir des notations financières et à renforcer leurs procédures en matière de ressources humaines.

Un large éventail de bénéficiaires


Toutes les IMF soutenues par le LMDF ont un excellent historique de performance sociale et financière. Par exemple, l’IMF kazakhe Arnur Kazakh a récemment bénéficié d’un deuxième décaissement de prêt de 2,5 millions d’euros. 

Outre le crédit du LMDF, l’IMF a également reçu le soutien d’ADA pour intégrer une approche de gestion du changement dans ses procédures RH. Le LMDF et ADA soutiennent les IMF d’Asie centrale pour renforcer l’autonomie des personnes vulnérables et améliorer leurs conditions de vie grâce à une finance inclusive. 

Babirzhan Zairov est un bon exemple de bénéficiaire d’Arnur Credit. Il est éleveur de bétail et client d’Arnur Credit depuis 2016. Lorsqu’il a contracté son premier prêt de 10 millions de KZT (tenges kazakhs, soit environ 21 500 euros) pour développer son entreprise, il possédait 20 bovins. Il produit désormais du lait et de la viande bovine à partir de 50 vaches laitières et 40 bovins et continue d’investir dans son entreprise grâce à un second prêt de 20 millions de KZT (environ 43 000 euros).

De la même façon, Sitora Usarova (en photo) a bénéficié de deux prêts d’Arnur Credit depuis 2010 pour agrandir sa ferme de légumes. Elle produit des concombres, des tomates et des poivrons en serres.